Toute personne peut être confrontée à prendre la parole devant un public au moins une fois dans sa vie. Très essentielle, l’éloquence se travaille surtout lorsque vous encadrez une équipe. L’enjeu de cette circonstance est de taille et le but dans un discours consiste à imposer sa personnalité et ses idées. Afin de jouer à la perfection son rôle, un manager se doit de de maîtriser l’art oratoire pour pouvoir mieux s’exprimer dans plusieurs circonstances : présentation d’un projet, motivation de ses équipes, animation de réunion…
L’importance de la préparation
Prenez le temps de réfléchir à votre plan en considérant le message principal, l’objectif et le niveau de connaissances des personnes assistant à votre discours.
Pour les personnes timides et qui n’ont pas l’habitude de s’exprimer en public, un minimum d’entraînement est indispensable. Il est astucieux de travailler tous les aspects et les techniques essentielles afin de maîtriser la séance.
Vous aurez besoin de développer votre confiance en soi. Si vous voulez rester bien à l’aise devant un grand nombre de gens, le seul moyen d’y arriver c’est d’être en paix avec vous-même. Ne donnez pas trop d’importance au regard du public et faites tout votre possible pour regagner votre propre confiance. Pour bien apprendre, accordez-vous une certaine marge d’erreur. Pour prendre la parole, procédez par petites touches.
Apprenez à gérer votre stress, un ennemi redouté de tous les orateurs. Toutefois, gardez le bon stress qui est comme un moteur. Il est aussi important de déterminer les raisons entraînant votre anxiété en prenant du recul. Les exercices de relaxation, de respiration ou de visualisation vous aide à faire retomber la pression.
Lors de la prise de parole
Mis à part les mots employés lors d’un discours, les attitudes, la gestuelle et les regards sont aussi des langages non-verbaux importants. Travaillez ainsi votre communication non-verbale. Afin de ne pas montrer votre manque de confiance, vous tenir sur vos deux jambes est vivement conseillé. Vous accrocher à un pupitre est un signe de fragilité, alors ne le faites pas. Regardez l’intégralité de votre audience et balayez l’assemblée du regard. De cette manière, chacun d’entre eux se sentent concerné et important. Surtout, ne mettez pas vos mains dans les poches. Cette geste prouve que vous êtes mal à l’aise. Cette faiblesse finira par créer un doute sur votre crédibilité. Même si c’est un grand effort, parlez fort sans aucune hésitation.
Après les langages non-verbaux, il y a la communication verbale : vocabulaire, diction, tournures de phrases… En vue de travailler votre élocution, entraînez-vous à poser votre voix pour parfaire votre diction, bannissez les mots parasites comme alors, donc, voilà, euh… Les silences devraient être une arme de persuasion. Choisissez des vocabulaires adaptés à vos interlocuteurs. Utilisez des phrases courtes plutôt que des phrases à rallonges qui peuvent perdre le sens rapidement. Travaillez bien votre charisme afin de développer votre pouvoir de persuasion. Vous vous ferez ainsi entendre plus facilement. Pensez à anticiper les éventuelles réticences de votre public et soyez à leur écoute.
Bien structurer le discours
Votre public risque de ne pas adhérer à votre message si votre allocution est mal organisée en fond de forme et en durée. Un discours mal structuré peut vous faire perdre le fil durant un instant et il vous sera difficile de capter l’attention des personnes qui vous écoutent. Votre intervention doit être correctement architecturée pour qu’elle se déroule la plus naturelle possible et que votre message convainc vos interlocuteurs. Pour y arriver, suivez ces quelques conseils :
- Capter l’attention du public ;
- Rappeler la raison de l’intervention ;
- Balayer des objections ;
- Défendre les idées avec de bons arguments sans oublier les anecdotes… ;
- Reformuler l’objet de votre intervention ;
- Ne pas négliger la conclusion.